Gally - Finite

Petit dernier du quartier

PV || Inventé

Summary

† Nom --

Galloway

† Prénom(s) --

Mark, Andrew. Surnommé Gally depuis son enfance.

† Date et lieu de naissance --

9 août 1982, Nashville, Tennessee.

† Age --

38 ans

† Groupe --

Chasseur de primes

† Métier / Etudes --

Arnaqueur.

† Avatar & Photo --

† Jude Law

Who I am

† Ma vie jusqu'à ce jour --

La mère de Mark quitta Crieff, en Ecosse, pour venir s'installer à Nashville en 1978. Son mari, Charles Galloway, était le genre de type qui n'avait rien pour lui. Il n'avait pas fait d'études et il passait la majeure partie de son temps au pub, laissant sa femme seule à la maison pour s'occuper de leurs trois enfants. Tout aurait pu continuer pendant encore des décenies si Doone Galloway – chez laquelle commençaient à fleurir des idées féministes et révolutionnaires – n'avait pas décidé du jour au lendemain de mettre les voiles. Elle, faisait partie des femmes fortes, battantes, indomptables et de toute façon trop jeunes pour passer leur temps à s'occuper de leurs enfants en jonglant avec les lessives. Ses parents l'avaient mariée à Charles Galloway sans obtenir son réel consentement, la jeune femme ayant surtout accepté pour quitter le domicile familial ou son père les malmenaient elle et sa mère depuis des temps immémoriaux ; manque de chance, Charles ne se révéla pas plus plaisant à vivre. Doone embarqua ses trois gosses avec elle, pris le premier avion pour les Etats-Unis, et atterit à Nashville par le plus grand des hasards, bien décidée à commencer une nouvelle vie.
Mark naquit quatre ans plus tard, d'une union dont sa mère ne lui dira jamais rien. Volage, cette dernière avait décidé de ne plus s'encombrer des inconvénients du mariage, estimant qu'elle était aisni plus libre, et parfaitement capable d'élever ses enfants de cette façon. L'enfance de Mark fut des plus paisibles, et sans heurts notoires. Sa place de dernier-né lui conférait un certain statut privilégié duquel il n'abusait pourtant jamais. Calme et posé, c'était un gamin plutôt sage et attachant, qui comme tous les mômes de son âge nourrissait le rêve de devenir un jour pilote de ligne. Il aurait sans doute pu y parvenir, mais il abandonna ses études précipitamment sans même obtenir aucun diplôme quand sa mère décéda subitement. Un stupide accident de voiture. La vie vous fait parfois de drôles de blagues, et Mark en fit les frais en voyant ses ambitions s'envoler, dans le mauvais sens du terme. N'ayant pas de père reconnu, il fut placé dans une famille d'accueil, à la Nouvelle-Orléans. Il était alors âgé de quatorze ans, et il renonça à étudier pour enchaîner les petits boulots, ce que n'approuvaient pas ses parents adoptifs. Ils n'avaient cependant pas mot au chapitre, cela allait sans dire. Vite désabusé par son brusque changement d'existence, Gally vécut son adolescence avec détachement et désintérêt jusqu'à ce qu'un déclic presse l'interrupteur dans sa boîte crânienne. Le déclic ? C'était simple. Le jeune homme se découvrit une capacité de séduction à toute épreuve. Il n'était pas physiquement plus avantagé qu'un autre, et pas forcément plus cultivé non plus. Loin de là, même. Pourtant, son existence véritable commença à partir du moment ou il pris conscience du pouvoir de manipulation qu'il pouvoir avoir sur les autres en employant les mots adéquats. Ces mots lui venaient le plus naturellement du monde, sans même qu'il eut à se casser la tête pour les trouver ; il aurait certainement fait un très brillant avocat, à n'en pas douter. Lui qui avait toujours été plus ou moins effrayé par les filles commença alors à les fréquenter en nombre, aiguisant ses techniques l'une après l'autre pour les rendre finalement presque infaillibles. Un claquement de doigt métaphorique, et elles étaient toutes à lui sans qu'il ne parvienne à s'en expliquer la cause.
Mais ça ne suffisait pas. Cette force de persuasion, il le sentait, pouvait le mener à quelque chose de bien plus intéressant que quelques parties de jambes en l'air. A l'aube de ses vingt ans, Mark trouva enfin la solution. Il publia une annonce dans un journal local, une annonce qui clamait la vente d'objets sexuels par correspondance pour la modique somme de quinze dollars l'unité. Il n'avait aucun objet de ce genre à vendre, mais les chèques arrivèrent en nombre considérable. Son plan était le plus simple du monde : prétexter une rupture de stock et renvoyer les chèques à leurs expéditeurs respectifs, après avoir agrémenté ceux-ci d'un magnifique tampon rouge pétant : REMBOURSEMENT GODE GEANT.
Pour quinze dollars, les gens ne préféraient pas risquer leur intégrité auprès de leur banquier. Mark encaissa les chèques. Il se fit une petite fortune en moins de deux et celle-ci lui ouvrit une toute nouvelle voie, une voie très, très prometteuse.

† Mon caractère --

Jusqu'à ses vingt ans, Gally fut quelqu'un de plutôt réservé. Il avait une tendance naturelle à ne jamais s'énnerver, et à ne jamais parler pour ne rien dire, ce qui fait qu'il ne parlait jamais beaucoup. Rêveur et insouciant, son unique préocupation majeure était d'être accepté, mais surtout pas de faire parler de lui. Par ailleurs plutôt maladroit et brusque sans pour autant être malintentionné, il épprouvait tout naturellement quelques difficultés pour se lier aux gens, et ses amitiés se comptèrent toujours sur les doigts d'une seule main sans que cela ne le chagrine pour autant. Il avait apprit à apprécier la solitude à force de grandir auprès de ses trois frères et soeurs, tous plus agités les uns que les autres ; lui-même se trouvait très différent d'eux, et il supposa que son caractère posé et réfléchit lui venait de son père inconnu.
Un jour, plutôt par hasard, Mark découvrit qu'il était doué pour baratiner. Lui qui n'avait jamais ouvert sa bouche se retrouva alors dans l'incapacité de la refermer à tout jamais, et il changea alors considérablement, dans une période si restreinte que sa propre mère aurait eu bien du mal à le reconnaître si elle avait encore été de ce monde ; Mark devint plus incisif, plus provocateur, plus sûr de lui. Sûrement plus dur à vivre, aussi, et jamais il ne concerva une relation bien longtemps au court de sa vie. Il croyait dur comme fer à son pouvoir de persuasion, de contrôle, et était convaincu qu'il finirait à la tête du plus grand empire de toute l'amérique avant ses quarante ans. Lui, l'orphelin sans diplômes, prouverait à tous les sceptiques qu'avec suffisement de débrouillardise on pouvait devenir quelqu'un de glorieusement reconnu. Carriériste, il a pris pour sale habitude de faire passer au second plan tout ce qui ne concerne pas ses ambitions démesurées et ses entretiens de subventions toujours plus faramineuses, qu'il dégote toujours avec une facilité déconcertante. Sa verve naturelle, sa légèreté d'expression et sa prestance très travaillée lui valent toujours la confiance aveugle de tous ses interlocuteurs, qui semblent trouver en lui le sauveur de leurs économies si bien gardées jusque-là.
Toujours discret quand il s'agit d'évoquer ses véritables sentiments ou ses impressions personnelles, Gally a toujours gardé cette habitude de n'avoir un cercle de proches que très restreint et triés sur le volet. Exigent et méthodique, il ne supporte pas l'incompétence de ses pairs et n'hésite jamais à virer l'un de ses collaborateurs lorsque ceux-ci le déçoivent d'une manière ou d'une autre ; souverain de son propre royaume il s'imagine en effet que rien ne peut décement lui être refusé et qu'il existe toujours une solution pour obtenir ce qu'il désire, dusse-t-elle être des plus radicales.

† Mon physique et mon style --

La première chose qui ressort lorsqu'on pose les yeux sur lui, c'est que Gally est manifestement quelqu'un qui prend énormément soin de sa personne. Pas comme les gens qui passent deux heures chaque matin dans leur salle de bain pour leur contentement personnel, non ; en fait, c'est même tout l'inverse. Ce n'est pas pour lui. Si il s'écoutait, il prendrait une douche par semaine et se contenterait de s'habiller avec des t-shirts bon marché. Seulement, ses occupations – et il le compris assez vite – l'obligent à adopter une apparence dominante, sûre de lui, implacable autant par ses paroles que par ses gestes. Une barbe parfaitement rasée, un costume neuf et une coupe de cheveux hors de prix aident beaucoup pour négocier un contrat, quoi qu'on se dise. Et heureusement pour lui, il se débrouille assez bien dans ce domaine. Ses rendez-vous chez le coiffeur sont fréquents, et ses mains sont parfaitement manucurées ; ses yeux trahissent sa grande vivacité d'esprit, et contrairement à la plupart des gens il est totalement capable de dissimuler les émotions qu'il peut ressentir ; en effet avec l'expérience Gally a finit par acquérir un contrôle total de son corps, et chaque geste est toujours soigneusement pesé pour faire pencher la situation en sa faveur. On le voit généralement vêtu d'habits discrets, et il porte systématiquement un costume noir quand il est sur le point d'aller négocier une quelconque affaire. Son hygiène est semble-t-il irréprochable, du moins autant que possible. Il reste humain n'est-ce pas.

† Moi, ma famille, mes amis, et les autres --

Elevé uniquement par sa mère, Mark substitua naturellement beaucoup son image à celle des autres femmes qu'il croisa durant les premières années de sa vie. Doone Galloway n'était pas quelqu'un de spécialement doux et démonstratif, mais elle aimait ses enfants et Gally le lui rendait bien, passant le plus clair de son temps à lui tourner autour comme un petit chien, ce qui avait bien entendu le don de l'agacer superbement. Il posséde trois demi-frères et soeurs plus âgés que lui, tous nés en Ecosse, d'où leur mère avait finit par s'enfuir. La plus vieille, Elena, a dix ans de plus que lui et jouait les rôles de tutrice et médiatrice avec la fratrie quand Doone partait travailler. Elle se maria avec celui qui avait été son professeur de lettres à la fac, et entra elle-même dans l'enseignement, partant vivre au Canada peu après la mort de leur mère. Gally ne garde aujourd'hui que très peu de contacts avec elle. Sa seconde soeur, Esther, de six ans son aînée, est devenue sportive professionnelle. Elle avait pratiqué l'escrime à haut niveau depuis sa plus tendre jeunesse et personne ne doutait qu'elle finirait par en faire son métier. On a pu la voir régulièrement à la télévision ou dans les bulletins sportifs, avant qu'elle ne prenne sa retraite à l'âge de quarante ans pour se consacrer à sa famille. Elle et Mark font toujours preuve d'une entente cordiale l'un envers l'autre, et il manque rarement de lui rendre visite lorsqu'il se rend à New York. Enfin, il possède un frère, Duncan, de trois ans plus vieux que lui. Ils furent très proches durant toute leur jeunesse, et même leurs placements dans des familles différentes à la mort de leur mère ne les séparèrent pas vraiment. Duncan est l'archétype même du type joyeux et simple, très éloigné de tous les rêves de grandeur que nourrit Mark ; lui travaille dans la bibliothèque municipale de Nashville, qu'il n'a jamais quittée, et vit très heureux une petite existance paisible et sans heurts. Gally ne parvient toujours pas spécialement à comprendre ce qui le contente de la sorte, mais il s'efforçe de ne pas poser de jugement sur lui. C'est son frère, que diable. Il lui confit d'ailleurs toujours tout sans aucune inhibition, et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Côté amis, Gally est relativement proche de son principal associé, Luke, qui le suit depuis cette fameuse histoire de sextoy géant. Il a pour tâche de noter scrupuleusement toutes les idées que Mark déblatère à toute heure de la journée ou de la nuit, et de trier les réalisables de celles qui de le sont pas. Compréhensif et affable, quoi que doté d'une cupidité à faire pâlir d'envie l'oncle Picsou, Luke contrebalance parfaitement le caractère emporté et souvent imprévisible de Gally. Il prend leurs défaites avec stoïcisme et leurs victoires avec humilité, et c'est souvent à lui de presser le bouton de décompression pour permettre à Mark de retomber sur terre quand ses espoirs et ses envies de grandeur deviennent aussi dangereux pour lui-même que pour les autres.
Mis à part lui, Gally compte un cercle d'amis assez VIP et rares sont ceux qui peuvent se vanter de vraiment le connaître en ce bas-monde. Lors de ses moments libres il ne rechigne jamais à aller boire une pinte ou deux avec eux, voir six ou sept les soirs ou il n'a pas trop de boulot. Il s'agit des rares personnes sur terre qu'il ne traite pas en ayant tout un tas de pensées derrière la tête pour leur extorquer tout leur pognon, ce qui prouve bien qu'il demeure en lui un reste d'humanité. Avec cette histoire de pierre, cependant, l'amitié est passée plus ou moins à la trappe ; si Gally flaire un projet aussi intéressant, il sait faire preuve d'un sens des priorités incomparable..

Petit dernier du quartier

What I do

† Ma vie aujourd'hui & mes aspirations --

Mark vit depuis quatre ans dans un loft confortable de l'Uptown. Il lui arrive de temps à autre de partager son espace vital avec une femme, mais se poser ne fait pas partie de ses priorités. Il ne manquerait plus que ça..
L'homme s'est dégoté quelques collaborateurs qui, en gros, idolâtrent aveuglément sa façon d'entourlouper les gens et le prennent pour modèle contre une rémunération des plus symbolique, en échange de quoi ils le suivent et assurent chacune de ses nouvelles entreprises pour l'aider à la mener jusqu'à la réussite. Gally investit dans des choses qui n'ont généralement aucun lien les unes avec les autres. Un jour il achètera une vieille usine pour la transformer en fabrique d'eau minérale « Made in pure Switzerland » (l'eau étant en fait puisée dans l'Hudson et filtrée dans du sable Texan entièrement américain), le lendemain convaincra de gros pontes d'entreprises fabriquant des armes à lui donner dix mille dollars pour promouvoir une quelconque campagne militariste dans les écoles primaires en engageant pour cela de vieux clochards acâriâtres et d'anciens hippes désoeuvrés, le tout avec une facilité déconcertante. Ses conneries plus ou moins illégales lui font des couilles en or, pour faire simple, et il n'est pas prêt de s'arrêter là, trouvant sans cesse de nouvelles idées toutes plus extravagantes les unes que les autres pour subvenir à ses besoins qui sont somme toute colossaux. Toxicomane et atteint par la folie des grandeurs, il se voit déjà parcourir le pays en jet privé et dominer New York et l'Amérique toute entière au sommet d'un building de deux-cent étages aux vitres immaculées, avec à ses pieds une douzaines de secrétaires en petite tenue bavant d'admiration devant son formidable intellect et sa façon de fumer classieusement des cigarettes au menthol.

† Ma position vis-à-vie de la Pierre --

Toujours à la recherche d'une opportunité lucrative, Gally a entendu parler de cette pierre par un de ses collaborateurs peu scrupuleux. Il cru dans un premier temps qu'il se foutait tout simplement de sa gueule, mais suite à quelques recherches il du bien admettre que cette histoire valait son pesant d'or. Très vite, ce caillou mystérieux devint sa priorité principale, et il n'hésite pas à mettre toutes ses techniques d'arnaques en peuvre pour s'en approcher. Le voeu qu'il aimerait faire ? Devenir milliardaire, babe. Et maître du monde, si possible.